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  • Ivan

Paris - Colloque sur la précarité étudiante à l’Hôtel de Ville

Afin d’appréhender la nouvelle rentrée universitaire avec tous les acteurs de la vie universitaire et étudiante, et en vue de mettre le sujet de la précarité étudiante au cœur de l’actualité tout en travaillant à des solutions à y apporter, le bureau de la vie étudiante a organisé un colloque sur la précarité étudiante le mardi 18 octobre 2022 dans les salons de l’Hôtel de Ville.


Aux côtés du CROUS de Paris, nous y avons animé l'atelier sur l'accès au logement étudiant.


Les constats présentés lors de cet atelier sont les suivants : L’offre de logements sociaux est insuffisante à Paris et la pression locative importante. Un logement en colocation à Paris coûte environ 700€ et environ 1000€ pour un studio. Certains étudiant·es boursier·es et non-boursier·es ne peuvent ni prétendre aux logements CROUS ni à un logement dans le privé.


Il existe plusieurs facteurs pouvant contribuer à mettre en difficulté les étudiant·es : distance, isolement, qualité du logement, éloignement du centre. Il importe de mettre en place des dispositifs qui contribuent à maintenir le lien social : rencontre avec les autres colocations, associations de quartiers...


Que faire pour les étudiant.e.s à la rue ? Le CROUS finance des solutions en auberge de jeunesse mais il existe très peu de places. Pendant la crise sanitaire, la Région a mis en place un accueil d’urgence avec la Croix rouge qui a touché 150 étudiant.e.s, incluant un accompagnement à la sortie. Il est possible de trouver des pistes avec les propriétaires/bailleurs par le biais d’une convention de loyer à caractère social (années d’engagement, rénovation du bien…).


Il faut différencier le besoin de logement d’urgence des autres formes de décohabitation. Le foncier contribue aux blocages des opérateurs à construire des logements sociaux. Il y a enjeu de ne pas regrouper toutes les résidences étudiantes avant de mixer la population.


Face à ces constats, différentes pistes de réflexions ont été discutées par les participant·es de cet ateliers. Il s'agirait de créer des logements étudiant·es en utilisant de nouveaux modes opératoires (logement intercalaire, intergénérationnels, sous-locations encadrées pour les stages, etc.). Mais le besoin appellerait surtout une construction massive de logements sociaux pour les étudiant·es, ce qui pourrait être le cas dans le cadre du futur village olympique Paris 2024.


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