Nos projets
Découvrez ici les projets portés par l'association, de notre dispositif "phare" CoopColoc à nos démarches exploratoires.
Notre ambition est de développer nos projets qui ont fait leurs preuves, tout en continuant à inventer de nouvelles solutions coopératives et solidaires.
Le dispositif CoopColoc
En bref
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Dispositif de colocation étudiante dans le parc social
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Des logements meublés et équipés
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Une gestion locative spécifique au public étudiant et la colocation
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Un accompagnement et une médiation possible
Les plus
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Des loyers en moyenne inférieurs au marché de 27%
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Une occupation des logements supérieure à 90 %
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Une gestion locative 100 % assurée par l'ACLEF : des bailleurs sociaux satisfaits
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Des relations locatives humaines et apaisées : des colocataires satisfait·es
Comment ça marche ?
Par la location - sous-location
L’ACLEF devient locataire de grands logements auprès de bailleurs sociaux partenaires, logements souvent trop chers pour les familles du fait de leur taille. Elle se charge de les meubler et les équiper, pour les sous-louer ensuite à des étudiant·es en colocation.
Dans le cadre de l'intermédiation locative
Ce mécanisme est possible grâce à l’agrément d’intermédiation locative délivré par l’État à l’ACLEF. Il garantit que l’association respecte bien les réglementations du logement social, à savoir accueillir des personnes ne dépassant pas un certain niveau de ressources.
Cette réglementation, l’ACLEF la respecte, tout en adaptant ses pratiques de gestion locative au public étudiant : simplicité de candidature, non mise en concurrence des candidat·es, baux individuels dont la durée est adaptée au temps d’études, accompagnement individuel tout au long du bail, etc.
Ils et elles en parlent
CoopColoc en vidéo
Dans le Grand Paris
Crédit vidéo : Médiatico - Trophées parisiens de l’économie sociale et solidaire 2020
Dans la Métropole de Bordeaux
Crédit vidéo : TV7 -Solutions Solidaires - Département de Gironde
Le projet "Bonnier"
Dans le cadre d’un projet global de redynamisation sociale et urbaine d'un quartier "politique de la ville", la ville de Paris, la mairie du 20e arrondissement, la Préfecture de la région Ile-de-France, Paris Habitat, Sciences Po et l’ACLEF ont noué un partenariat pour le développement d’un projet de colocation solidaire destiné aux étudiant·es.
21 logements de la cité Bonnier ont été confiés à l'ACLEF par Paris Habitat dans le cadre de ce projet. L'ACLEF y assure des locations et colocations meublées à un loyer modéré à destination des étudiant·es de Sciences Po.
Les candidatures sont recueillies par Sciences Po auprès de ses étudiant·es qui présentent leur besoin en terme de logement, leur envie d'habiter ce quartier et ce qu'ils et elles souhaitent y apporter. Un comité composé des partenaires du projet se charge de l'affectation dans les logements.
Une fois locataire, chaque étudiant·es consacre quelques heures de son temps hebdomadaire à un projet associatif de la résidence ou de l’arrondissement (accompagnement scolaire, cours de langue, actions de sensibilisation au développement durable, soutien à des projets de transformation du quartier). L'ACLEF se charge de l'accompagnement des locataires dans leur engagement bénévole.
Grâce à ce projet, la présence des étudiant·es bénéficie au quartier dans lequel ils et elles sont pleinement impliqué·es et contribue à sa réinvention.
Les co-porteurs du projet
DRIHL
Et demain ?
L'objet de l'ACLEF étant d'inventer des modes de coopération permettant d'améliorer les conditions de logement des étudiant·es, nous nous impliquons dans des projets et des collectifs travaillant sur ces questions. Il s'agit pour nous d'adopter une posture de recherche de nouveaux modèles coopératifs de logement étudiant et de contribuer à développer des solutions anti-spéculatives.
1P2C, pour 1 pierre 2 coups, est un projet de développement d'un parc coopératif, permettant une alternative à la propriété et la location par un partage de la valeur. Il vise notamment les publics mobiles, souvent contraints à la location.
Dans ce modèle, le ou la locataire est aussi coopérateur·rice de la coopérative possédant son logement et est ainsi reconnu·e dans sa participation à la création de patrimoine par le paiement d’un loyer. Plus simplement, chaque loyer payé se transforme en part sociale (action) de la coopérative. Ce statut lui permet de s’investir dans son logement, de le rénover, de l’améliorer – et de pouvoir constituer un patrimoine au sein de la coopérative au fil du temps d’occupation.
Pour l'ACLEF, participer à ce projet c'est contribuer à :
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construire une nouvelle façon de se loger pour les étudiant·es, par nature très mobiles ;
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construire des possibilités de logement abordable et équitable pour nos bénéficiaires sortant de nos dispositifs à la fin de leurs études ;
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et plus largement bâtir une société plus juste par un modèle réduisant les inégalités de patrimoine.
"Coopérer pour se loger"
Inventer de nouveaux modes de logement coopératif ne pouvant se faire seul, l'ACLEF participe au partage d'expériences et à la recherche de solutions au sein d'un réseau informel d'acteurs partageant ses valeurs et souhaitant "coopérer pour se loger".
Ce réseau ouvert rassemblent des acteurs de l'habitat coopératif et participatif (Habicoop, la Scop Atelier 15, urbaMonde) et des chercheur·ses (IAE Lyon 3).
Nos temps d'échanges portent notamment sur :
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la rencontre et l'étude des modèles existants dans d'autres pays : la Ciguë en Suisse, l'UTILE au Québec, les Student Co-op Homes au Royaume-Uni ou encore le réseau NASCO aux Etats-Unis ;
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la veille d'opportunité pour expérimenter une adaptation des coopératives d'habitant·es au public étudiant et ses enjeux propres ;
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la discussion et la réflexion sur les modèles de coopération possibles et les démarches de recherche-action pouvant les accompagner et les documenter.