top of page
Rechercher
Thaïs

Iris témoigne de son bénévolat

Dans le cadre du projet Bonnier, les étudiant·es de Sciences Po locataires de l'ACLEF s'engagent bénévolement au sein des associations du quartier, dans le 20e arrondissement de Paris.


Iris revient sur son engagement au sein de l'association Jeunesse Feu Vert Pelleport.



Pourquoi t'engager dans une association ? Quelles sont tes motivations ?

En postulant au projet Bonnier, je souhaitais aider des élèves de primaire ou du secondaire dans la réalisation de leurs devoirs. Je le faisais déjà très régulièrement depuis la classe de première, en étant rémunérée, auprès d'enfants de milieux plus aisés que ceux que j'accompagne ; j'aime beaucoup le contact avec les enfants et les ados, et particulièrement trouver des méthodes (et de la patience !) pour les aider dans leurs apprentissages. Accompagner sur la durée des enfants dont les parents ont moins de moyens financiers et de ressources scolaires que ceux que j'aidais auparavant me motivait beaucoup.

Lors de la présentation des associations du quartier, j'ai rencontré Nathalie, qui dirige deux antennes de l'association Fondation Jeunesse Feu Vert de Pelleport. Le contact est tout de suite très bien passé et lorsqu'elle m'a expliqué le fonctionnement, l'horaire et la localisation de l'antenne, cela correspondait totalement à ce que je souhaitais.


Quelle est ta mission ?

J'aide les collégiens, qui viennent sur une base volontaire, dans la réalisation de leurs devoirs. Comme ils viennent par groupe de deux à douze, on leur demande, avec les éducateurs du centre et Nathalie, de commencer seuls et de nous appeler, lorsqu'ils ont une difficulté ou s'il faut leur faire réciter. En général, ils nous appellent très vite, dès qu'ils débutent leurs devoirs, surtout au début de l'année, avant de devenir plus autonomes.

J'essaye aussi de les aider dans leur orientation, parce qu'ils ont souvent une très mauvaise connaissances des voies qu'ils peuvent emprunter après la troisième, sans parler des études supérieures ou des métiers qui pourraient leur plaire.


Combien de temps y consacres-tu ?

Deux soirs par semaine de 17h à 19h, parfois au-delà lorsque certains ont des difficultés plus importantes ou lorsque nous restons parler avec les jeunes.


Qu’en ressors-tu ? Qu’est-ce qu’il te plait dans ta mission ?

J'apprécie particulièrement le contact avec les jeunes, avec qui un lien s'est tissé au fil des séances, notamment avec les plus assidus. Je connais leurs caractères, les matières qu'ils aiment et celles qu'ils aiment moins, etc. J'aime aussi suivre avec eux leur progression dans leurs apprentissages et dans la vie. Lorsqu'ils s'émerveillent parce qu'ils ont compris un aspect du programme sur lequel ils avaient des difficultés, c'est très stimulant pour eux et c'est assez magique à observer pour nous.


C'est un cadre très différent de Sciences Po et ça fait beaucoup de bien de sortir de la vie étudiante plusieurs heures par semaine pour discuter avec des jeunes. Une fois sur place, on est tellement occupés qu'on oublie facilement nos autres tâches et préoccupations.


Est-ce que tu t’attendais à ça ?

Globalement oui, plutôt, c'est même mieux que ce à quoi je m'attendais, puisque j'ai vraiment pu nouer un lien avec certains jeunes. Mais c'est sûr que ça change un peu de l'aide aux devoirs individuelle : non seulement l'atmosphère est évidemment plus bruyante et il est plus difficile d'expliquer à plusieurs personnes en même temps, mais en fonction du nombre de jeunes et d'éducateurs présents, on est aussi vite très sollicités et on sait qu'on a très peu de temps pour les aider à faire la plus grande part - et si possible la totalité - de leurs devoirs, puisque les ados ne pourront pas recevoir d'aide complémentaire, une fois rentrés chez eux.


En dernier mot ?

Je suis ravie de cette expérience. Je la recommanderais à tous ceux qui apprécient passer du temps avec des enfants et des ados et qui aiment bien transmettre.



Merci Iris de ce témoignage !


50 vues0 commentaire

Comments


bottom of page